Création du jardin

Nous n'avons pas acheté au hasard, mais après pas mal de temps de réflexion.
Au moins 6 mois de recherches de comparaisons et de remue-méninges.

L'horreur ?

Comme vous le voyez sur la photo, ce n'est pas la maison qui nous intéressait, même si nous voulions une vieille ferme et pas une maison neuve. Je me souviens de la tête de nos familles respectives quand nous nous sommes installés, ils nous trouvaient un peu fous et pas réalistes... Surtout que nous n'étions pas vraiment réputés pour notre courage (et notre compétence ?) au bricolage, alors que tout était à faire. TOUT.

Nous voulions un terrain intéressant. C'est quand même la raison majeure pour laquelle nous avions quitté Paris.
Intéressant ? ce terrain l'était, et Martine pensait bien qu'on arriverait à en faire quelque de bien (ce qui s'est avéré, non ?)

Voici ce qui nous a plu de prime abord

Ce qui nous a en fait tapé dans l’œil et qui allait constituer l'épine dorsale de nos travaux.
Tout d'abord une pente générale descendante du nord vers le sud, et un axe NE-SO constitué de quelques points très intéressants

friche

 

  • 1: un décrochement plus abrupt de la pente, idéal pour des rocailles.
  • 2 : une mare à l'ouest .
  • 3 : une source captée au nord-est, particulièrement intéressante : c'est elle qui a fait penché notre coeur vers cette ferme.
  • 4: une partie plate (mais en pente légère) pour potager ou fruitiers (?)

 

 

quel boulot

Quand nous sommes arrivés, le terrain était une friche vaguement carrée, de 8000 m2 en légère pente vers le sud, avec une source captée juste dans l'angle Nord-Est (3) - photo à gauche- très intéressante et bien cachée dans les repousses de prunier et les ronces.

rocaille

Un décrochement un peu plus abrupt coupait le terrain d'ouest en est, au tiers nord ; en son milieu il y avait un vieil amandier (1).

 

source

La source se perdait dans le terrain le long d'un vague talus (4) couvert de figuiers. Tout à l'est, une haie (figurée sur le dessin par un ondulé noir) fait la limite avec le champ du voisin. Entre ce talus et la haie, une forêt de jeunes pruniers entassés les uns contres les autres (petite publicité pour la débroussailleuse Zenoah de 42 cm3 qui a détruit tout ça et nous a servi pendant 20 ans).

ormes-mare

Au sud ouest (2) une mare était complètement cachée par un énorme roncier qui recouvrait pratiquement tout le champ jusqu'au chemin. Beaucoup d'arbres l'entouraient, mais c'étaient des ormes, morts de la graphiose.

conception
Plan préalable général


En rose sur le dessin, les bâtiments que nous allions détruire de suite : une porcherie contre le mur est, un garage et quelques bâtiments très abîmés au sud.

Nous avions déjà une idée générale de ce que le jardin allait devenir :

Bien sûr, les premiers plans généraux que nous avons faits ne correspondent pas totalement à ce que nous avons maintenant. Le potager a pratiquement disparu, car il ne répond pas à notre façon de jardiner : il demande un travail journalier, constant qui ne nous plaît pas. De plus, notre voisin retraité en a un très beau et nous fournit en légumes. Martine vers 2010 a cependant réussi à trouver un coin qui lui convienne (apport d'eau facile et abrité du vent d'autan) que vous pouvez admirer ici.

Le pré de la mare a été habité par trois poneys, ce qui empêchât toute plantation. Même les rosiers le long de la barrière ne peuvent pousser en hauteur, car ils sont taillés par des jardiniers amateurs mais aux fortes dents. Nous avons cherché pendant longtemps des plantes capables d'habiller la barrière et de résister aux poneys ! Dommage que les berbéris grimpants n'existent pas. Depuis 2003, glycines et jasmins semblent correspondre à nos besoins.
Vers 2009, comme il n'y a plus qu'un seul poney, nous avons récupéré une partie du pré pour le planter, c'est le pré allemand.

Puis quand la dernière ponette est morte elle aussi, en 2016, nous avons commencé à envahir la mare, un endroit ombré et plus humide (même en été quand elle est sèche).

Notre vue à long terme du jardin était d'arriver à ce qu'il n'y ait plus, mettons dans 20 ans, de travaux pénibles (type pioche et désherbage pendant des heures). C'est pourquoi les rocailles, très alpines aux départs, se sont progressivement transformées en massifs rocailleux avec arbustes !

voilà le plan du jardin tel qu'il est 20 ans après

plan