En août de l'année dernière, j'avais écrit deux billets sur nos techniques anti-rhizomes dans les bambous.

Dans ce dernier billet, je terminais par l'entretien avec un sarcleur afin de nettoyer les fossés.

C'est ce que j'ai fait aujourd'hui.

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Le fossé avant que j'intervienne
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Nettoyé

Le fossé qui n'a pas été nettoyé depuis un bon moment est plein de feuilles et d'un peu de terre écroulée des bords sans doute.

Au début avec le sarcleur à pommes de terre dont j'ai parlé dans l'article précédent, je débouche sans difficulté. J'en profite pour jeter terre et feuilles dans les bambous, Ils ont fourni les feuilles, je les leur rend.

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le buisson couché
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la racine fautive

J'arrive à un buisson qui s'est couché sur le fossé, et c'est là que je découvre une racine bien cachée sous ses branches qui a traversé le fossé et s'est enfoncée dans la rive de l'autre côté afin d'envahir la partie qui lui est interdite.

C'est exactement ce que j'explique à nos visiteurs à propos de notre technique anti-rhizomes : les racines du phylostachis sont peu profondes, elles sortent donc à l'air libre. Si on les laisse faire, elles traversent le petit espace et s'enfoncent à nouveau dans le sol.

Je la coupe au sécateur, ça m'étonnerait bien qu'il sorte un turion au printemps. Sinon je l'arracherai mais je n'y crois pas.

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Suite nettoyage
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nettoyé

Je continue le nettoyage du fossé.

Une fois enlevées les feuilles et la terre, il y a deux nouvelles envahisseuses à découvert, qui profitaient du couvert des feuilles pour se faufiler discrètement.

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envahissement vertical
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Troisième

Notez la technique plus subtile de l'invasion : la racine est couchée contre le bord et va s'enfoncer verticalement vers le bas, puis tourner encore afin de revenir à l'horizontale. À cet endroit le fossé est un poil plus large et plus profond, je pense que c'est ce qui empêche la poussée horizontale directe.

La dernière est horizontale.

dans ce cas, comme dans le premier, notez que la racine n'a plus un aspect de racine, mais bien de canne jeune, changement provoqué par la lumière, mais ça ne l'empêche pas du tout de redevenir pure racine en entrant à nouveau dans le sol.

Et voilà le résultat. Moins d'une demi-heure de travail je pense, peut-être même un quart d'heure.

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Le fossé refait