Les oiseaux sont très présents maintenant dans notre jardin, nous sommes depuis peu refuge LPO ( ligue de protection des oiseaux) depuis que je me suis aperçue que nous répondions à tous les critères : pas de traitements, des arbres et arbustes à petits fruits, des haies semi-sauvages, des trous dans les murs, des troncs morts et des vieux arbres. Sans compter des maisons d'oiseaux où ils vont rarement mais dont j'aime beaucoup la présence.

A mesure que le jardin se développait en hauteur les oiseaux sont apparus.
Je me souviens du jour où j'ai aperçu un nid de pie gros comme un ballon de foot dans un arbre du bois, ça prouvait que les arbres avaient enfin grandi.
On s'est tellement moqué au début de notre bois où les arbres étaient noyés dans l'herbe...

Selon les endroits, nous voyons aussi les merles ( au sol souvent) et moineaux bien sur mais aussi des geais qui adorent les pommes du malus Evereste, une chouette dans le hangar, un pivert dans le verger, des tourterelles dans les cyprès , des huppes fasciées sur le chemin et dans le verger, des hérons, grandes aigrettes, goélands et cormorans sur le lac, des hirondelles et des guêpiers sur les fils sans oublier les faisans et perdreaux rescapés qui se réfugient dans nos haies.

faisan

Mais nos habituées sont surtout les mésanges. Voila un moment qu'elles nous accompagnent. Elles apparaissent à l'automne, viennent en nombre manger les boules de graisse et les graines de tournesol que nous leur fournissons. Le spectacle en vaut la peine. La fenêtre de la cuisine est à barreaux, ce qui permet d'accrocher trois suspensions pour cinq boules qui sont consommées le plus souvent en une semaine. Il peut y avoir jusqu'à 10 mésanges consommant ensemble, bleues et charbonnières mélangées.
Récemment, pendant plus de dix jours  plus une seule mésange n'est venu manger à la fenêtre : j'avais acheté un seau de boules de mauvaise qualité (Eco +) qui ne leur a pas plu du tout, elles ont déserté la fenêtre en continuant à aller picorer le tournesol. Quand j'ai changé de marque, il a fallu une autre semaine pour qu'elles comprennent que le restaurant était redevenu correct.

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Les charbonnières sont un peu plus grosses et dominantes mais les bleues ne se laissent pas intimider . La coiffure légèrement punk des mâles bleus nous permet de les distinguer des femelles.
Un rouge gorge, solitaire comme toujours, se mêle à elles dans l'érable le plus proche de la fenêtre et mange ce qui tombe car les mésanges sont les seules à manger à l'envers suspendues aux boules.

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Et en dehors du rouge-gorge, ce sont les seuls oiseaux à s'approcher aussi près de la maison, bien que quelques moineaux tentent parfois le coup.
Au printemps, elles nourrissent leurs jeunes de chenilles, nous en avons souvent en quantité dans les fusains caducs et, en huit jours, plus rien, tout est nettoyé.
Ensuite on ne les voit plus jusqu'à l'automne suivant. On se contente de nos oiseaux en fer, les seuls à rester, mais c'est une autre histoire.

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