Quand l'été s'en va, dès que la pluie arrive, nous commençons, doucement, les travaux qui dureront jusqu'en mars.

Il faut attendre la pluie, parce que l'argile durcie par un été sans pluie (cette année 10 mm en deux mois) ne peut pas être travaillée, ni pour planter ni même pour mettre des supports en place.

J'ai fait il y a peu un article sur notre premier gros travail d'automne, la taille des bambous à l'est du jardin. Très gros boulot, qui a pris presque deux semaines.

Qu'avons nous fait d'autre ?

Dans la serre froide

Rentrer les plantes grasses dans la serre pour les abriter d'un gel possible (la température est descendue à -6° quelques nuits). Par la même occasion, on en profite pour tailler les feuilles basses abimées d'un des philo.

serre 1.jpg, janv. 2023
avec les philos
serre 2.jpg, janv. 2023
Autour de la partie pleine terre

refait une haie au sud

haie sud (0).jpg, janv. 2023
2009
haie sud (1).jpg, janv. 2023
2022

Créée vers 2009 dans la partie la plus pauvre du jardin, avec deux rosiers buissons et quelques autres arbustes, nous y avions ajouté vers 2015 deux grimpants : un jasmin beesianum et un rosier banks moderne (Purezza) les deux sur un support de sole métalliques comme souvent chez nous.

Cette petite haie ne s'est jamais développée comme nous aurions aimé qu'elle le fasse. Le jasmin faisait une grosse masse grimpante, débordant de tous les côtés, envahissant les rosiers buissons, empêchant ces derniers d'avoir de la lumière, d'autant que la sécheresse du coin les gênait fortement. Après avoir taillé le jasmin, nous avons bien vu que la haie n'allait pas bien du tout, et que c'était en fait fort moche.

Aux grands maux les grands remèdes.

haie sud (4).jpg, janv. 2023

Nous arrachons complétement le jasmin, y compris les nombreuses repousses qu'il fait ! il part dans la partie ouest du jardin, près de la marre, où il pourra pousser autant qu'il veut sans gêner ses voisins. On enlève la sole par la même occasion. On remplace le tout par un conifère, un cyprès qui aime bien le jardin.
Martine ajoute des couvre-sols, en particulier des œillets qui devraient bien envahir et protéger le sol, puisque vous savez bien que nous recommandons toujours de ne jamais laisser le sol à nu dans ce genre de terrain.

On taille fortement les rosiers.

Et puis surtout on ajoute une bordure en pierre du Lot qui devrait éviter aux mauvaises herbes de rentrer.

On refait le devant de la serre

devant serre (0) 21 05.JPG, janv. 2023

Cette photo date de mai 21.

Le devant de la serre est bien fleuri. Mais déjà on commence à voir que les gauras sont envahissantes, qu'on ne fait que deviner les plantes derrière elles. Par exemple le joli petit rosier Mathias Meilland.

Il y a aussi beaucoup trop de poireaux, qui ne fleurissent même pas à cause des gauras.

devant serre (3).jpg, janv. 2023

Il faut tout reprendre, arracher une bonne partie des gauras, essayer d'enlever les poireaux, au moins réduire la population, et introduire quelques chemins de pierre qui permettront de nettoyer sans piétiner les fleurs que nous ajoutons.

 

Il n'y a plus qu'à attendre que les fleurs reviennent au printemps.

devant serre (5).JPG, janv. 2023

Albéric Barbier et compagnie

Alberic Barbier (1).JPG, janv. 2023

Tout au bout de la grande plate-bande ouest, il y a deux soles qui sont devenues un vrai cafouillis de différentes plantes qui ont trop poussé, elles font une jungle bourrée de branchettes mortes. Sur l'une des soles il y a une vigne, sur l'autre le grand grimpant Albéric Barbier. À deux ils font tellement d'ombre que même Ghislaine de Féligonde en est fort gênée !
De plus, les deux soles sont en train de s'écrouler sous le poids du rosier, qui a commencé à envahir la vigne et s'étend sur les deux supports.

Nous allons remplir entièrement une remorque pour la déchetterie avec tout ce que nous enlevons. La vigne est raccourcie d'un bon mètre, le rosier perd les 3/4 de son envergure. Au sol tout est coupé à ras.

Puis nous redressons les deux soles, et plantons trois piquets de frêne pour solidifier le tout.

 

Alberic Barbier (2).JPG, janv. 2023

Prochaine tâche ? il y a des Zanthoxylum a qui il faut expliquer qu'il ne peuvent pas s'étendre trop en empêchant les visiteurs de se promener.
Et le Banks jaune aussi demande 3 fois plus de travail que ce que nous avons effectué sur Albéric.

Nous attendrons que la température augmente un peu…
Suite donc au prochain numéro.