Depuis la dernière semaine de décembre jusque mi-février le temps a été gris et il est tombé l'équivalent d'un tiers de la pluviométrie annuelle .
Le lac s'est rempli et a débordé, de même que la mare du poney et la source , ce qui a permis à tous les bassins d'être remplis. On entendait le bruit de l'eau qui coule des fossés dans la mare, ça faisait longtemps que ce n'était pas arrivé.

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Le petit ruisselet minuscule de 10 cms de large près du gué s' est transformé en marécage.

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On est passé d'un extrême à l'autre, d'une terrible sécheresse deux années consécutives à un trop plein d'eau qui n'arrivait plus à être absorbée, créant des flaques et des mares et noyant les racines .

Climat décevant disait Jean Odol avec raison, on ne peut dire mieux. Il faut remonter à décembre 2003 et janvier 2004 pour trouver une pluviométrie supérieure, 400 mm , l'équivalent de plus de 6 mois de pluie en 2 mois.
Ces pluies succédent à la canicule de l'été 2003 qui avait fait également des dégâts.
Pas étonnant que la végétation ici ne soit pas aussi opulente et belle qu'ailleurs; après être quasiment mortes de soif les plantes risquent de se noyer car la terre est très argileuse. Les plus affaiblies par la sécheresse, comme le cytise ne devraient pas s'en remettre .
Et si je ne parle pas du vent violent et desséchant qu'est l'Autan c'est qu'exceptionnellement il n'y en a pas eu grace à ce long épisode de pluies.
D'ici quelques semaines , on pourra faire le bilan sur la santé des plantes de cette succession d'évènements extrêmes mais ce sera d'autant moins grave qu'on est en train de passer d'un jardin très contrôlé à un jardin semi-sauvage où on laisse plus de libertés au plantes:
on a beaucoup appris de ces épisodes exceptionnels en ce qui concerne l'entretien du jardin. Les plantes s'adaptent, nous aussi.