la glycine

2015 Je n'écris pas souvent pour le journal, mais ayant enlevé hier des centaines de gousses sur la  glycine en arbre que j'avais semée, j'ai pensé à écrire la suite du  premier article qui date de 2012. (cf. cet article là)
La glycine n'est pas vraiment un arbre, plutôt un arbuste grimpant, mais là, elle est conduite en arbre.

La graine a été récoltée au Jardin des Martels à Giroussens, un très grand jardin privé des environs de Toulouse avec de nombreuses essences rares. Le sens d'enroulement des tiges dans le sens des aiguilles d'une montre indique une glycine du Japon, il s'agit de Wistaria floribunda rosea.

fleur

Les semis de glycine marchent bien, c'est après que ça se gâte, il ne faut pas être pressé, une dizaine d'années entre le semis et la première floraison.
La graine a été semée vers 2000, le plant mis en place en 2004 et la première floraison a eu lieu vers 2009. Le rose du semis est pâle, moins soutenu que celui du pied mère mais le résultat est très doux et réussi.

La glycine est laissée libre en haut de son support, un sequoiadendron qui n'avait pas résisté à la canicule de 2003. Arrivées en haut les tiges ne peuvent que descendre sous leur propre poids et renoncent à s'allonger ce qui les rendrait très sensibles au vent. Le haut reste assez dense ce qui n'en est que plus beau au moment de la floraison sans qu'on ait à se préoccuper de la tailler.
En revanche, la coquine s'est faufilée à ras de terre dans le coin sauvage jamais tondu et a fait des pousses de plus de 5 mètres. J'en ai redirigé plusieurs au printemps sur des piquets légers afin de faire d'autres glycines en arbre. On verra dans quelques années ce que ça donne.

Le pin parasol

Parasol_2004.jpg
Le Parasol (?) en 2006

Connaissant mon gout pour les plantations, mon voisin m'a apporté dans ses mains un plant de pin parasol récolté dans son bois où il n'avait aucune chance de prospérer. Il mesurait une dizaine de centimètres . J'ai du le garder en pot un ou deux ans et il a été mis en place en 2002.

Parasol
Octobre 2015

Après plusieurs année où il poussait peu, il a vraiment pris son envol depuis 2012, faisant des pousses de 50 cm et rattrapant peu à peu le cèdre voisin.
Cette année il a fait pour la première fois deux cônes dont j'espère bien qu'on mangera les pignons.

 

Un prunus de collection

prunus
Prunus persica 'Sagami Shidare'

Encore une graine rapportée du jardin des Martels ou plutôt un noyau de pêche ramassé par terre, semé en pot puis planté par erreur dans la grande haie destinée à nous protéger du voisin et de ses traitements avant d'avoir vu sa magnifique floraison qui aurait mérité une plantation en isolé. Il faut dire qu'en dehors de sa floraison, il n'est pas très intéressant et, comme ses cousins, il est régulièrement touché par la cloque que nous ne traitons pas.
On a planté de tout dans cette haie, des jeunes plants achetés, des plants récupérés à droite et à gauche, tout ce qui voulait bien pousser. Et donc ce pêcher dont on ne connaissait pas la floraison magnifique s'est retrouvé là par hasard coincé entre des tas d'autres arbres et arbustes moins intéressants mais chaque année il nous offre cependant dès fin mars ou début avril sa floraison d'un rose soutenu, presque fluo, très rare en cette saison.