A notre arrivée à Galinou, il y avait dans un reste de haie côté est des pruniers et un vieux poirier vite disparu avec les premières fortes sécheresses. Ces pruniers avaient rejeté partout et ne nous ont quasiment jamais donné une seule prune sauf des véreuses, très très véreuses, et encore, rarement.

Cette année, surprise, nous avons eu quelques prunes jaunes très sucrées et gouteuses et quelques prunes d'Ente, la variété à pruneaux. Peut-être que les pluies de juillet, rares ici, ont favorisé cette fructification inattendue. Comme j'étais absente une partie du temps cet été j'ai retrouvé les pruneaux déjà séchés au pied des arbres, ce qui a permis l'identification de prune d'Ente. Pas de doute , c'était bien des pruneaux.

Recueillis et mis à finir de sécher dans une cagette protégée d'une gaze, sortis au soleil le jour et rentrés la nuit, j'ai obtenu de petits pruneaux très secs ...impossible à consommer en l' état. Du coup, j'en ai mis à tremper dans un bol un matin avec du vin rouge pour acommoder un lapin le soir même mais ils ont mis deux jours à regonfler, je ne les ai pas utilisés. Je les ai oubliés une semaine, puis ai décidé d'en faire de la confiture. Premier essai avec le bol de pruneaux au vin rouge, à peine sucrés, prochaine fournée dans du thé plus approprié pour les confitures du matin. Il en reste un bocal d'un litre. En tout cas ça sent bon, on verra si c'est meilleur au petit déjeuner ou en accompagnement d'un foie-gras.